An 1177. La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Dernière de sa dynastie, elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron.
Dans l'ombre, elle est pourtant la proie d’un complot implacable. Les marchands, qui constituent la richesse de la ville, veulent faire du comté une république à l’égal de Gênes ou de Pise. Le comte de Toulouse rêve de s’emparer du comté. Les marchands de Narbonne ourdissent un complot visant à instaurer une République. L’Eglise de Rome, quant à elle, se cherche des alliés pour éradiquer l’hérésie cathare.
Dans un palais déserté de sa cour et assiégé par la neige, Ermengarde, affaiblie par la maladie, elle assiste aux meurtres de ses derniers soutiens.
Pour fédérer son peuple, elle place tous ses espoirs dans un grand spectacle dont elle a confié la charge à Guilhem de Malpas.
Mais l’art peut-il vraiment sauver un monde en proie à la violence et à la cupidité ? Pour les Cathares, l’affaire est entendue : le monde est la création du diable et la beauté le dernier piège qu’il nous tend.
Conjurations, trahisons, complots sont les rouages d’un jeu sans pitié dont l’issue sera fatale pour toute une société.