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The 3 Napoleon volumes sold together at a discounted rate:- La bataille (Winner of the Prix Goncourt 1997 et Grand prix du roman de l'Académie française 1997): « Là, j’entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d’un champ de bataille… Des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes ; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière. » Ainsi Balzac évoque-t-il son projet de consacrer un roman à la bataille d’Essling, qui opposa en 1809, près de Vienne, les Autrichiens à la Grande Armée de Napoléon. Balzac mourut sans nous donner sa Bataille. La voici, racontée par Patrick Rambaud, dans un récit documenté et vivant, où se côtoient grognards et jeunes recrues, chirurgiens, actrices, espions, Stendhal, les maréchaux Lannes et Masséna autour d’un Napoléon que la Fortune, déjà, commence d’abandonner. Trente heures de combat, 40 000 morts, 11 000 mutilés : Essling, c’est la première grande hécatombe de la guerre moderne, sans gloire, sans illusions, dont le sommet sera Verdun.
- Il neigeait: « Je vous emmène en septembre 1812. Epuisées par des combats et par la faim, les armées de Napoléon arrivent devant les minarets de Moscou. La ville est démesurée, mais où sont les habitants ? La ville est riche, mais où sont les vivres ? Les greniers sont vides, les Russes ont décampé. A peine rencontre-t-on des marchands étrangers, et des comédiens français cachés dans les caves du Kremlin. Soudain, le feu. Le quartier chinois s’embrase, l’incendie gagne vite les maisons de sapin. Les pompes à incendie ont disparu. C’est un piège. Moscou va flamber pendant plusieurs jours. Quand la pluie apaise le feu, l’Empereur décide de s’installer dans les ruines, il croit que le Tsar va négocier une paix, mais non, ses troupes refluent un mois plus tard, grossies par des milliers de civils. Commence alors la fameuse retraite vers la Bérésina. La neige tombe. Les Cosaques harcèlent les égarés. Le froid devient épouvantable. Les fugitifs dépècent leurs chevaux, ils s’entre-tuent pour une pomme de terre gelée, se grignotent les poignets. Trois cent trente mille d’entre eux vont périr dans les steppes.
J’ai voulu raconter comment des femmes et des hommes ont supporté cette aventure extrême, civils et militaires mêlés. Ils étaient courageux ou lâches selon les moments, parfois profiteurs, voleurs, amoureux, rusés, endurcis ou faibles. Au-dessus d’eux, Napoléon planait. Il rêvait à l’Europe, à sa monnaie unique, à sa dynastie. Il ne voyait plus la réalité. » - L'Absent: Après La Bataille, après Il neigeait, voici le troisième volet de ma fin d’Empire. Je vous emmène cette fois en 1814. L’Europe envahit la France. Paris est assiégée et ses habitants voient apparaître des Cosaques entre les moulins de Montmartre. Replié à Fontainebleau, abandonné par ses maréchaux, Napoléon est bientôt obligé d’abdiquer. Il déprime, il cherche à se tuer, il se résout enfin à l’exil. Il traverse dangereusement la Provence et s’embarque sur un navire anglais pour son nouveau royaume, l’île d’Elbe, un rocher au large de la Toscane. Comment un homme qui a gouverné un continent va-t-il supporter de régenter une sous-préfecture ? Les quelques fidèles qui l’accompagnent ne brillent guère. Il est entouré d’espions et d’assassins, on vient le visiter de l’Europe entière comme un animal de zoo. Pour la première fois, et la seule de son existence, nous voyons l’Empereur de près. En France, ses anciens soldats se sentent humiliés par la monarchie revenue. Le soir, dans les casernes, ils trinquent à l’Absent.
La Bataille: 284 pages, Il neigait: 286 pages, L'Absent: 382 pages; Mass Market Paperback; Livre de poche |
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